Dans un monde où la haine a été propagée par les progressistes, le progrès, c'est croire qu'on pense quand on se contente de détester ; c'est se chercher un ennemi sans lequel on ne peut vivre ; c'est entretenir les passions tristes (...); c'est psychiatriser la pensée critique et salir quiconque ne pense pas comme soi plutôt que de critiquer ses arguments.
(Michel Onfray - Théorie de la dictature. 2019 Robert Laffont, Paris [p. 229]).There is a nightmare which often assails me. I imagine myself waking up one morning and finding that England has become overnight a monolithic, totalitarian state, without anyone noticing; without revolution of the Left or of the Right, or any large constitutional controversy or last stand by defenders of individual liberty.
(Malcom Muggeridge - Things Past - 1978 - p. 202)J. A. - Je ne crois pas à l'orwellisme, parce que c'est une forme de totalitarisme technique avec un « Big Brother » visible et centralisé. Je crois plutôt à un totalitarisme implicite avec un « Big Brother » invisible et décentralisé. Ces machines pour surveiller notre santé, que nous pourrions avoir pour notre bien, nous asservissent pour notre bien. En quelque sorte nous subirons un conditionnement doux et permanent... (p. 271)
Conversation avec Jacques Attali, (1981) tiré de « L’avenir de la Vie » par Michel Salomon (Éditions Robert Laffont, collection Les Visages de l'avenir. Prospective sociale, France, Paris, 1 février 1981)
Paul Gosselin (28/1/2022)
Parmi mes connaissances je me suis lié d’amitié avec un vieux couple roumain qui ont probablement le même âge que mes parents. La semaine passée ils m’ont appelé. “Eh, ça fait un moment qu’on s’est vu! Viens nous voir!”
Oui, c’est d’accord, je ramasse mon chien (ils ont eu des chiens et aiment encore les chiens) et je vais les visiter en apportant de bons biscuits faits par ma femme.
Évidemment ça commence par les banalités: “Ça va bien? Et la santé? Et il fait FROID actuellement (nuits à –30C...) hein?” mais la conversation tourne vers les circonstances actuelles et je mentionne ne pas être vacciné. Ça attire la question inévitable “Mais pourquoi, nous on est vacciné?”
Eh bien, leur signale, “Vous êtes chrétiens ça ne vous fait rien de vous faire injecter un vaccin qui comporte du matériel génétique dérivé d’enfants avortés? À chaque dose vous rentabilisez l’industrie de l’avortement? Mais je suppose qu’on ne vous a pas dit ÇA lorsqu’on vous a proposé le vaccin??”
La dame a un peu paniqué sur ces commentaires elle est partie dans la cuisine, mais mon copain âgé était curieux d’en savoir plus et encore capable d’encaisser des arguments sérieux. J’ai alors fait allusion au fait que des scientifiques très calés comme Mike Yeadon*, (chercheur scientifique sur les vaccins et ancien vice-président de Pfizer), individu dont les compétences médicales et scientifiques dépassent largement celles d’un Olivier Véran (France) ou un Horacio Arruda (Québec). Yeadon rejette catégoriquement le vaccin anti-Covid, pourtant c’est un individu qui connaît aussi bien le processus de recherche qui produit le vaccin lui-même ainsi que toutes les exigences que doit rencontrer un vaccin légitime AVANT sa mise en marché.
J’ai aussi fait allusion au fait que depuis l’introduction du vaccin anti-Covid on a été confronté à une LONGUE liste de violations du principe du consentement éclairé (principe établi en droit par le Code de Nuremberg et signé par la majorité des pays du monde) qui ont eu lieu depuis que les vaccins anti-Covid sont sortis et que finalement le gouvernement a utilisé nos droits et libertés comme moyen de chantage pour imposer le vaccin sur la population. Ainsi la population se retrouve coincée dans la logique suivante: “Je veux aller au resto, alors je me fais vacciner” ou “Je veux aller au cinéma, alors je me fais vacciner” ou “J’ai envie de voyager, alors je me fais vacciner”, etc. On a cédé au chantage... Le respect du consentement éclairé EXIGE que la personne à qui on propose un traitement médical ait TOUJOURS le droit de refuser, et ce, sans sanctions ou punitions. Si on ne respecte pas ces conditions, on a violé le principe du consentement éclairé.
Mon copain âgé réplique alors “Mais comment se fait-il que les journaux ne parlent pas de ces choses?” Je lui réponds “Eh bien, ils sont tous achetés par le gouvernement et ne disent que ce qu’il leur dicte.”
Mais je m’étonne assez de la réaction de mon copain âgé, car il ne bronche toujours pas. Il encaisse encore les arguments. Et pourtant il est de la génération pour qui l’Internet est un pays ÉTRANGER. Ses seules sources d’information ce sont les grands médias québécois (RadioCanada, TVA et le Journal de Québec) qui tous endossent à la lettre le discours officiel sur le Covdi. Ça je m’étonne BEAUCOUP que mon copain âgé soit capable de tolérer une telle conversation et de tels arguments (inquiétants).
Par la suite je réalise que ce vieux couple ont pour eux l’expérience d’avoir connu la réalité de vivre sous un régime totalitaire (le communisme sous le régime de Nicolae Ceaușescu) où les médias et les élites étaient complices avec le gouvernement et il a pu connaître un régime qui de manière quotidienne ment et manipule la population. Pour lui de tels concepts ne sont pas “inimaginables” comme ils le sont pour la majorité des Québécois...
À vrai dire la majorité des Québécois (gavés de RadioCan et TVA ) n’aurait paslongtemps supporté un tel échange.
On peut analyser la réaction de Québécois au moyen d'une illustration: Supposons que l’on kidnappe un individu et on lui met un bandeau pour qu’il ne puisse savoir où il est. On l’approche alors d’une falaise de 100m et on lui dit: “Ôte ton bandeau et regarde où tu es!” Évidemment le premier coup d’oeil provoque une grande panique. Il en est de même avec une très large part de la population lorsqu’on leur expose des preuves de mensonges et de manipulations gouvernementales sous la crise du Covid. C’est la panique et une réaction émotive TRÈS forte. Contrairement à mon vieil ami roumain, le concept que le gouvernement puisse être leur Ennemi leur est tout à fait inimaginable et ils se font rapidement un petit auto-lavage-de-cerveau pour éviter d’y penser sérieusement. On va alors entendre de leur part des choses telles que “Bien voyons !!, Tu ne peux pas être sérieux?, Ça ne se peut pas!” Et c’est dans ce contexte que l’expression “complotiste” rend de fiers services offrant un excellent alibi pour ne PAS réfléchir trop sérieusement aux nombreuses incohérences du discours officiel... En fait l’expression “complotiste” c’est juste une autre manière de dire: “Je ne peux PAS tolérer de telles question ou de tels arguments”. Fin de la discussion...
Vers la fin de notre conversation, j’ai signalé que ce qui distingue le régime communiste qu’il avait connu de la classe dirigeante actuelle est que les régimes communistes ou nazis étaient caractérisés par la brutalité ouverte, une brutalité militaire et policière. En 1940 la France fut conquise par les Nazis. Un tel événement rends la situation idéologique et politique TRÈS claire. Tous SAVENT qui est l’Ennemi. Cela met en place les conditions nécessaires pour établir une Résistance.
Le truc c’est qu’en Occident nos élites postmodernes ont appris une leçon très importante de cette expérience du 20e siècle. Ils ont constaté que les méthodes brutales et coercitives jettent les cartes sur table et attirent à celui qui les utilise des ennemis déterminés. Ainsi lorsque les SA/Chemise Brunes ou les SS nazis cognent à la porte ont sait très bien à qui on fait affaire. Un ennemi à découvert, comme un régime communiste, force le chrétien à faire une réflexion très sérieuse au sujet de sa foi et de ses convictions et ensuite poser des gestes en conséquence. En somme, les méthodes brutales et coercitives rendent la situation idéologique (et les enjeux) trop claire. On peut supposer que les dirigeants de la Chine communiste actuelle font face à cette réalité, c'est-à-dire faisant face à une église chrétienne chinoise purifiée et courageuse devant la persécution.
Ayant appris cette leçon, nos élites postmodernes ont donc mis de côté la persécution et la violence ouverte et s’appuient avant tout sur un pouvoir dissimulé et hypocrite ainsi que sur la manipulation et de petites attaques indirectes, venues de factions (comme les AntiFa ou les BLM) sans attache évident.. Il faut voir clairement que ces factions sans attache sont des pions jetables. Lorsqu’ils auront servir leur but, les élites postmodernes ne hésiteront pas à les repousser (ou les éliminer)... Ainsi, dans notre génération, l’État (avec ses institutions démocratiques) n’est plus le foyer unique du pouvoir. Nos élites postmodernes sont bien plus subtiles, plus marketing, que les nazis ou les communistes ne l'ont jamais été. Pas besoin d’envoyer les chrétiens aux pelotons d’exécution ou en Sibérie… Nos élites postmodernes sont donc bien installées dans les grands médias et chez Google, NetFlix, Apple, Microsoft, YouTube, FaceBook, dans le système juridique et le système d’éducation, etc... Le pouvoir postmoderne est décentralisé, donc plus difficile à cerner. Imaginez un boxeur dans un ring, affrontant un combat avec un adversaire complètement invisible... Il prend régulièrement des coups, ne peut déterminer d’où ils viennent et ne peut en donner pour se défendre... Ça c’est TRÈS différent de la situation qui a confronté l’Église Confessante en Allemagne des années 1930-40...
Mais une telle situation n’aurait pas du tout étonné Aldous Huxley qui disait en 1958:
Sous l'impitoyable poussée d'une surpopulation qui s'accélère, d'une organisation dont les excès vont s'aggravant et par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques — élections, parlements, hautes cours de justice — demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu'ils étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusés et de tous les éditoriaux — mais une démocratie, une liberté au sens strictement pickwickien du terme. (p. 144)
HUXLEY, Aldous (1958/1990) Retour au meilleur des mondes. Plon [Paris] 155 p.
Et si Huxley parle d’“une liberté au sens strictement pickwickien du terme”, ça implique une liberté complètement factice...
Passez une excellente journée!!
Paul Gosselin
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L’Eternel est bon, Il est un refuge au jour de la détresse; Il connaît ceux qui se confient en lui. (Nahum 1: 7)
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Et si Yeadon ne vous dit rien, voici deux interviews. Comme d’habitude Yeadon est TRÈS directe dans ses propos...
Yeadon Sums It Up "These are not 'slip-ups', 'well-intentioned mistakes', 'erring on the side of caution' or similar. They're deliberately misleading." (Dr Mike Yeadon - Off-Guardian - 17/7/2021)
https://off-guardian.org/2021/07/17/yeadon-sums-it-up/
L'ancien vice-président de Pfizer : "Les gouvernements vous mentent et préparent le dépeuplement massif". (Dr Michael Yeadon - Medias-Presse.info - 8/4/2021)
https://www.medias-presse.info/lancien-vice-president-de-pfizer-les-gouvernements-vous-mentent-et-preparent-le-depeuplement-massif/141650/
Et voilà un interview assez sérieux avec une rescapée d’Auschwitz...
Vera Charave rescapée d'Auschwitz - Compare le régime actuel avec le régime Nazi. (Interview avec Ricardo - YellowFlagsInfos - Rumble - 14 minutes - 25/1/2022)
https://rumble.com/vt92se-vera-charave-rescape-dauschwitz-compare-le-rgime-actuel-avec-le-rgime-nazi.html