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Paul Gosselin (19/6/2023) -> English
Jusqu'à récemment personne sauf un peit cercle d'intimes au Forum Économique Mondial avaient entendu parler de Yuval Noah Harari, “le prophète de Davos”... Mais depuis la crise du Covid, les activités et le discours du FEM sont examinés de plus près. Harari est prof d'histoire à l'université Hébraïque de Jérusalem et auteur de plusieurs livres. Considérant son accès directe à plusieurs personnes parmi les plus puissantes et influentes de la planète, Harari n'est pas quelqu'un que l'on doit prendre à la légère... Premier constat, même si Harari est juif, il rejette rejette ouvertement le Tanakh, ce que les chrétiens appellent l'Ancien Testament, et le Nouveau également[1]. Il a un mépris total pour ces "récits fictifs" comme le judaïsme ou le christianisme comme il dit (mais, par contre, il est assez discret sur le "récit fictif" auquel il croit personnellement...). Sur cette question, il ne met pas ses cartes sur la table...
Dans un discours (2023) sur l'intelligence artificielle et la future de l'humanité, il est allé jusqu'à affirmer qu'il serait temps de remplacer la Bible par un nouveau texte sacré rédigé par Intelligence Artificielle. Évidemment, une telle proposition pose immédiatement la question: QUI contrôlera un aussi puissant instrument de propagande? Seuls les lobotomisés peuvent croire qu'une application IA de ce type puisse être neutre sur le plan idéologico-religieux. Mais bon, s'il faut une religion pour technocrates postmodernes alors il est logique que l'on consulte l'oracle de l'Intelligence Artificielle. Et comme bien d'autres propagandistes de l'IA, Harari a soin d'ériger une aura mystique bidon autour de l'IA, affirmant que l'on “ ne comprend pas vraiment comment l'IA prend ses décisions ”.
Évidemment cette aura mystique bidon est fort utile pour inculquer aux masses un respect des agents d'IA, respect qui sera très utile pour une élite cherchant à établir l'IA comme instrument de propagande et de manipulation. Harari a également déclaré que “ l'IA pourra éventuellement nous comprendre mieux que l'on se comprend soi-même ”. Voilà un concept (et marketing de peur/intimidation) fort intéressant pour un régime néo-totalitaire, permettant/justifiant l'assujettissement total des masses (car l'IA sait mieux que nous même ce que l'on a vraiment besoin)... Dans un interview de 2018 avec le New York Times Harari a ajouté que si on ne comprend pas le pouvoir de l'IA, la démocratie pourrait devenir un banal jeu émotif de marionnettes. Ce qui sous-entends que celui qui contrôle l'IA saurait manipuler le processus démocratique à ses propre fins[1a].
D'autre part, en interview Harari est allé jusqu'à prophétiser qu'à son avis, l'humanité est vouée à l'extinction d'ici un siècle (Andrew Anthony 2017):
I think that Homo sapiens as we know them will probably disappear within a century or so, not destroyed by killer robots or things like that, but changed and upgraded with biotechnology and artificial intelligence into something else, into something different[2]. The timescale for that kind of change is maybe a century.
Depuis Harari a renchéri et exprimé l'avis, commun à Davos, qu'il y a « trop d'humains sur la terre »[3]. Un interview avec Janine Abbring enregistré en 2022 expose un peu de la vie personnelle d'Yuval Harari ainsi que ce qui le motive sur le plan idéologique.
Feb. 19th, 2022 interview with Yuval Noah Harari VPRO documentary (Janine Abbring speaks to Yuval Noah Harari in Tel Aviv.)
Et parmi les trucs discutés lors de cet interview, Harari n'a pu éviter nous filer un peu de propagande LGBTQ+[4]. Harari affirme (59: 29 min.):
"Si l'homosexualité était contraire à la nature, elle ne pourrait tout simplement pas exister. Les choses contraires à la nature sont, par exemple, le fait de rouler plus vite que la vitesse de la lumière. Il n'y a pas besoin de règles humaines pour les empêcher, elles ne peuvent tout simplement pas exister - c'est impossible".*[5]
Ainsi, réduite à sa plus simple expression, l'argument de Harari est que si une chose existe dans la nature, elle est donc incontestablement légitime... C'est un argument très commun chez les relativistes en anthropologie sociale. Mais l'argument de Harari néglige un détail significatif, car il faut prendre conscience que l'on peut utiliser la MÊME logique et le même argument pour défendre et légitimiser absolument n'importe quoi, n'importe quelle abomination dans la mesure où il est attesté par l'histoire ou par comportement culturels connus. Par exemple, voyez cette paraphrase libre du commentaire de Harari:
"Si le génocide était contraire à la nature, elle ne pourrait tout simplement pas exister. Les choses contraires à la nature sont, par exemple, le fait de rouler plus vite que la vitesse de la lumière. Il n'y a pas besoin de règles humaines pour les empêcher, elles ne peuvent tout simplement pas exister - c'est impossible".
Ainsi. si on reste dans la logique de l'affirmation d'Harari, alors il ne pourrait s'opposer à une propagande pro-génocidaire. Et au terme génocide, on pourrait ajouter les sacrifices humains[6], l'esclavage, les exécutions par empalement et quoi d'autre?? Tous ces trucs existent et comme le sait Harari sont attestés par l'histoire et certains par l'archéologie. Notons qu'Harari ne songe jamais prouver que la nature humaine soit tout à fait parallèle à ce qu'il appelle "la Nature", c'est-à-dire le monde naturel (qui obéit à ses lois)... Où sont les lois de la nature humaine? Quelle est leur fondation ? Qui a établi ces lois? Harari ne se soucie pas d'examiner ces questions.
Mais quel rapport avec le marquis de Sade?
Je sais, je sais, j'y arrive… Enfin, l'argument de Harari touchant la légitimité de l'homosexualité n'est pas nouveau. À ce titre, il me rappelle un échange (en anglais) que j'ai eu il y a quelques années avec un athée britannique. Voici le texte intégral de cet échange:
Moral Absolutes: An Exchange with Atheist Paul Baird and Paul Gosselin (Samizdat - 2010)
Sur les questions morales, Baird a une perspective proche de celle de Harari. L'échange commence avec Baird qui affirme:
“Ok, ma vision du monde est la suivante
1) la vérité absolue n'existe pas
2) une moralité absolue n'existe pas
3) des lois absolues de la logique n'existent pas"[7].
En réplique, touchant la question de la moralité (2e point) j'ai proposé à Baird une affirmation faite par le fameux Marquis de Sade touchant les rapports hommes-femmes. Dans son Philosophie dans le boudoir de Sade affirmait (1795/1972 : 112)
"S'il devient donc incontestable que nous [les hommes] avons reçu de la nature le droit d'exprimer nos vœux indifféremment à toutes les femmes, il le devient de même que nous avons celui de l'obliger de se soumettre à nos vœux, non pas exclusivement[8], je me contrarierais, mais momentanément. Il est incontestable que nous avons le droit d'établir des lois qui la contraignent de céder aux feux de celui qui la désire; la violence même étant un des effets de ce droit, nous pouvons l'employer légalement. Eh ! la nature n'a-t-elle pas prouvé que nous avions ce droit, en nous départissant la force nécessaire à les soumettre [les femmes] à nos désirs ?"
J'ai donc demandé à Baird, puisqu'il partage le matérialisme de De Sade, s'il acceptait ou rejetait cette affirmation de De Sade au sujet des rapports hommes-femmes, et s'il la rejetait, j'exigeais qu'il explique (question de logique...) sur quelle BASE il rejetait cette affirmation. Lisez l'échange et vous verrez si la réponse de Baird est convaincante ou non[9]...
Le problème fondamental est que la légitimisation de la propagande LGBTQ+ proposée par Harari dans son interview avec Abbring s'appuie sur la MÊME logique que les observations du marquis de Sade. De ce fait, inévitablement cela conduira Harari non seulement appuyer la propagande LBGTQ+, mais à appuyer le Marquis sur la question des rapports hommes-femmes. Comment éviter une telle conclusion? Mais qui sait, il est possible que Harari se trouve tout à fait confortable dans le lit du marquis de Sade...
Rejet d'une loi morale absolue
Dans son bref et magistral texte, L'abolition de l'homme, (1943) C. S. Lewis observe (au 3e chapitre) que le rejet d'une loi morale absolue[10] (que Lewis appel le Tao) par les élites modernes et postmodernes (comme Yuval Harari) permet l'établissement d'une classe de technocrates néototalitaires, les Conditionneurs. Le fait accompli, nous voilà face à une classe de dirigeants qui se donnent une liberté TOTALE pour déterminer (pour eux-mêmes et pour les masses) ce qu'est le bien et le mal. Voici un petit aperçu que nous propose Lewis de cette logique (1943)
Dans les systèmes plus anciens, tant le type d'homme que les enseignants souhaitaient produire que les raisons pour lesquelles ils le produisaient étaient prescrits par le Tao - une norme à laquelle les enseignants eux-mêmes étaient soumis et dont ils ne revendiquaient pas la liberté de s'en écarter. Ils ne découpaient pas les hommes selon un modèle qu'ils avaient choisi. Ils transmettaient ce qu'ils avaient reçu : ils initiaient le jeune néophyte au mystère de l'humanité qui les dépassait tous les deux. Cela va changer. Les valeurs sont désormais de simples phénomènes naturels. Les jugements de valeur doivent être produits chez l'élève dans le cadre du conditionnement. Le Tao, quel qu'il soit, sera le produit, et non le motif, de l'éducation. Les conditionneurs se sont émancipés de tout cela. C'est une partie de plus de la nature qu'ils ont conquise. Les ressorts ultimes de l'action humaine ne sont plus, pour eux, quelque chose de fixé. Ils se sont rendus comme l'électricité : c'est la fonction des Conditionneurs de contrôler, non d'obéir. Ils savent produire la conscience morale et décider du type de conscience qu'ils produiront. Ils sont eux-mêmes à l'extérieur, au-dessus [de toute loi morale]. (...) Les Conditionneurs doivent donc choisir le Tao artificiel qu'ils produiront, pour leurs propres raisons, dans la race humaine. Ils sont les motivateurs, les créateurs de motifs, mais comment vont-ils être motivés eux-mêmes ?*
Il faut voir qu'entre les mains des technocrates néototalitaires de Davos, l'intelligence artificielle deviendra un outil extraordinairement puissant de propagande, de manipulation et de contrôle des masses. Qui sait si la secte de Davos n'a pas déjà mis en place une classe de Conditionneurs néototalitaires aspirant à mettre les mains sur tout le pouvoir de manipulation (et de lavage de cerveau) extraordinaire qu'offre l'Intelligence Artificielle. Réfléchissant sur les répercussions de l'Intelligence Artificielle, dans le même interview avec Janine Abbring (un peu par inadvertance) Harari donne un aperçu du pouvoir sur les masses auquel aspirent assez manifestement les Conditionneurs de Davos (63 : 25 min.)
Cela dépend de ce que nous en faisons. (...) C'est le problème du piratage [manipulation] des êtres humains. Tout au long de l'histoire, les gouvernements dictatoriaux ont toujours voulu pirater les êtres humains, pour pouvoir savoir ce que vous pensez, ce que vous ressentez. Vous savez, Staline fait un discours. Tout le monde sourit et applaudit, mais Staline veut savoir ce que vous pensez vraiment. Ils n'avaient pas la technologie [pour savoir ce que les gens pensent vraiment]. Aujourd'hui, la technologie est là. Et ce n'est pas seulement... c'est tout le temps. Dans l'Union soviétique, le KGB ne pouvait pas vous suivre 24 heures sur 24. Il n'avait pas assez d'agents. Même s'ils avaient un agent sur vous, celui-ci rédigeait des rapports sur papier et quelqu'un, un être humain, avait besoin de les lire. Il est impossible d'analyser tout cela. Aujourd'hui, avec l'IA, les smartphones, les capteurs, les caméras, les microphones et tout le reste, on peut littéralement suivre tout le monde 24 heures sur 24, sans avoir besoin d'agents humains. Il n'est plus nécessaire d'avoir des agents humains, nous avons l'agent dans notre poche [téléphone portable], et il n'est plus nécessaire d'avoir des analystes humains pour examiner les données, il y a l'IA. Pour la première fois dans l'histoire, il est donc possible de suivre tout le monde en permanence, de suivre ce qui se passe même sous la peau et de pirater [manipuler] les humains. (...) Ainsi [l'IA] pourra vous connaître mieux que vous ne vous connaissez vous-même.*
Un truc qui cloche
Au cours de ses interviews, Harari a soin de se présenter comme un athée classique, personnage bien connu en milieu francophone. Devant un auditoire occidental il affirme avoir été élevé par des parents athées et avoir rejeté « la Bible » à un jeune âge. On peut supposer que devant un auditoire en Israël, il affirmera plutôt rejeter le Tanakh (ce que les chrétiens appellent l’Ancien Testament). Fort probable que de telles affirmations passeraient sans plainte devant ses étudiants ou collègues de travail universitaires, mais devant un auditoire plus large en Israël, ça pourrait provoquer des critiques. Ainsi Harari insiste assez sur son profil d’athée classique.
Mais il y a un truc qui cloche avec ce profile, car dès la première minute de l’interview avec Abbring, Abbring expose le fait que Harari a l’habitude de prendre, chaque année, une pause de deux mois où il fait un genre de “retraite fermée” où il se coupe des ordis et l’internet et ne parle à personne pendant 2 mois (même pas son conjoint homosexuel)!! On peut se demander comment il se supporte financièrement pendant cette longue période inactive, mais puisqu’il fait ça depuis pas mal d’années, on peut déduire que ça ne lui pose aucun problème financier...
Mais avec ses “retraites fermées” voilà un truc qui ne cadre PAS du tout avec le profil de l’athée classique. Si Harari ne croit PAS en Dieu alors on peut se demander avec QUI il se fait un temps de communion ou avec QUOI?? Question sans réponse... À cette suggestion, un contact a répliqué :
Qui parle de communion? ça doit être un moment de recueillement, de faire le vide, d'isolement (comme les moines).
Cette suggestion est en effet du domaine du possible. Par contre, Harari semble prendre beaucoup de plaisir à se gausser de son profil d’athée classique. Sur le plan logique, ce profil ne cadre PAS vraiment avec tout le temps et l’énergie qu’il met à ses méditations annuelles. DEUX mois par année, à toutes les années!! Ce genre de truc n’est PAS courant chez les athées purs et durs.
Un tel détail laisse entendre que sous son personnage d’athée classique, il y a “autre chose”... On peut deviner que le temps viendra où cette “autre chose” sera exposée à la vue de tous.
Voici une anecdote à ce sujet. Dans les années 1970 j'ai rencontré à l'université un professeur que était à l’époque un fervent marxiste, haranguant les étudiants de se joindre à la lutte contre le capitalisme. Une vingtaine d'années plus tard, je l'ai rencontré (après la chute du Rideau de Fer et du Mur de Berlin) et j'ai découvert qu'il avait abandonné le communisme et s'était converti au système de croyances postmoderne, ce qui l'avait amené à s'intéresser à l'occultisme et aux voyages astraux... Il était devenu un genre de chaman... Cela me porte à croire qu’un athée convaincu serait réduit en miettes s’il devait voir de ses yeux un phénomène surnaturel/occulte manifeste...
Possible que Harari est de ceux qui ont fait ce pas[11]...
Le temps le dira...
* traduction- PG.
-- (2023) A.I. Could Rewrite the Bible and Correct Religion, Says Professor and WEF Member "In a few years, there might be religions that are actually correct. Just think about a religion whose holy book is written by an A.I." (Caldron Pool - 13/6/2023)
ADL-TABATABAI, Sean (2023) WEF Says 'Emotionless AI' Will Replace World Governments by 2030. (The People's Voice - 14/6/2023)
ANTHONY, Andrew (2017) Interview : Yuval Noah Harari: 'Homo sapiens as we know them will disappear in a century or so'. (The Guardian – 19/3/2017)
BRACKPOOL, Lewis (2022) Yuval Noah Harari is possibly one of the most influential members of the @wef , but who exactly is he? (X - video, 1 minute - 28/7/2022)
DMITRY, Baxter (2023) WEF Orders Govt's to BAN The Bible and Issue 'Fact-Checked' Version Without God. (The People's Voice - 13/6/2023)
HARARI, Yuval Noah (2018) On the Future of Humanity. (The New York Times – video, 3 minutes - March 19, 2018)
HARARI, Yuval Noah (2020) Read Yuval Harari's blistering warning to Davos in full. (World Economic Forum - Jan 24, 2020)
HUFF, Ethan (2023) Yuval Noah Harari says “non-organic entities”[12] and “emotionless algorithms” will soon dominate Earth – in other words, AI TAKEOVER is coming soon. (NewsTarget - Jun 13, 2023)
HUXLEY, Aldous (1958/1990) Retour au meilleur des mondes. Plon [Paris] 155 p.
HUXLEY, Aldous (1937/1965) Ends and means : an enquiry into the nature of ideals and into the methods employed for their realization. Chatto and Windus London 335 p.
KRAYCHIK, Robert (2022) WEF Adviser Yuval Harari: 'We Just Don't Need the Vast Majority of the Population' in Today's World. (Breitbart - 10/8/2022)
KRAYCHIK, Robert (2022) Yuval Noah Harari: 'Climate Change' May Lead to 'Technological Noah's Ark' for 'Elites. (Breitbart - 12/9/2022)
KRAYCHIK, Robert (2023) WEF Creep Yuval Noah Harari: Humans May Need to 'Relearn How to See and Walk' in 'Virtual Reality' Future. (Breitbart - 9/1/2023)
LEWIS, C.S. (1943) Abolition of Man. (English, PDF, Canadian public domain text)
LEWIS, C.S. (1943/1986) L'Abolition de l'homme : Réflexions sur l'éducation avec attention à l'enseignement de l'anglais dans les écoles secondaires. Traduction et préface d'Irène Fernandez. Criterion – Limoges 201 p.
MCBREEN, Kelen (2022) Video Thread: The Most Sinister Globalist You've Never Heard of. (InfoWars - 15/3/2022) -> discussing WEF guru, historian and author Yuval Harari
MCBREEN, Kelen (2022) WEF's Harari: Hand Over Power to The Technocratic Elite or Die. (Kelen McBreen - InfoWars - 12/9/2022)
SADE, Marquis de; Blanchot, Maurice (1795/1972) Français, encore un effort si vous voulez être républicains. (extrait de "La Philosophie dans le boudoir") précédé de L'inconvenance majeure. Jean-Jacques Pauvert Paris (coll. Libertés nouvelles; 23) 163 p.
URBANSKI, Dave (2023) AI can create a 'new Bible,' influential author declares: 'In a few years, there might be religions that are actually correct'. (The Blaze - 9/6/2023)
ZEN ANALYST (2023) Yuval Noah Harari on AI at the Frontiers Forum -- Speech Transcript. (The Compounders - 14/5/2023) -> paywalled...
New Religions of the 21st Century Yuval Harari. (Talks at Google – YouTube – video, 83 minutes – 8/2/2015)
Yuval Noah Harari on the Rise of Homo Deus. (Intelligence Squared – YouTube – video, 91 minutes – 15/9/2016)
AI and the future of humanity. Yuval Noah Harari - Discours prononcé lors du Frontiers Forum donné à Montreux en Suisse, le 29 avril 2023. (YouTube - 41:21 minutes)
[1] - Au cours de leur histoire, il y a toujours eu des Juifs qui ont rejeté leur propre héritage spirituel et qui ont gravité vers une grande variété de visions du monde païennes. Dans l'Antiquité, le principal pôle d'attraction a été le polythéisme des nations environnantes. Plus tard, la prestigieuse philosophie grecque a attiré de nombreux Juifs. Au cours du Moyen Âge, diverses formes de gnosticisme et de mysticisme (comme la Cabbale) ont exercé une forte attraction. Au cours des siècles plus récents, le Siècle des Lumières (une nouvelle Gnose matérialiste...) a exercé une forte attraction. Parmi les nombreux Juifs attirés par ce courant idéologique plus récent, on retrouve Karl Marx, Sigmund Freud, la militante communiste Rosa Luxemburg, le philosophe autrichien Ludwig Wittgenstein et le linguiste et commentateur politique Noam Chomsky. Dans son ouvrage Deux cents ans ensemble, Alexandr Soljenitsyne décrit l'assujettissement des Juifs russes du XIXe siècle au système de croyances des Lumières, ce qui a conduit par la suite de nombreux Juifs russes à s'engager au début du XXe siècle avec zèle dans le bolchevisme. Dans le cas de Harari, il fait clairement partie du courant néototalitaire postmoderne ou mondialisme. Comme c'est le cas des systèmes de croyances issus des Lumières, le mondialisme est aussi profondément élitiste (et antidémocratique). C'est le règne des technocrates et des élites économiques. Qui sait si dans chaque génération de Juifs combien il y en a qui tombent d'un côté ou de l'autre du contraste dressé par le prophète Jérémie ? (Jer. 24 : 1-8)
[1a] - Accomplissant ainsi la «prophétie» cynique de l'athée Aldous Huxley qui disait en 1958:
Sous l'impitoyable poussée d'une surpopulation qui s'accélère, d'une organisation dont les excès vont s'aggravant et par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques — élections, parlements, hautes cours de justice — demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu'ils étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusés et de tous les éditoriaux — mais une démocratie, une liberté au sens strictement pickwickien du terme [c'est-à-dire complètement factice - PG]. (p. 144)
[2] - Ce qui n'est pas sans rappeler les projets génocidaires des dirigeants de la NICE dans le roman apocalyptique de CS Lewis, soit Cette puissance hideuse/That Hideous Strength (1945).
[3] - Eh non, ce n'est PAS une blague. Mais on peut supposer que celui qui exprime un tel avis s'exclut des individus “ en trop ”... Pour se faire une petite idée de la vision qui nourrit le “prophète” de la secte de Davos, on peut prendre connaissance des deux articles qui suivent.
Un conseiller du Forum économique mondial affirme que la planète n'a plus besoin de la “ grande majorité ” de la population. (Emily Mangiaracina/LifeSiteActualités - Les moutons enragés - 16/8/2022)
WEF Adviser Yuval Harari: 'We Just Don't Need the Vast Majority of the Population' in Today's World. (Robert Kraychik - Breitbart - 10/8/2022)
Et il faut bien prendre conscience que Harari parle pour un cercle d'individus parmi les plus puissants de la terre actuellement, tant sur le plan politique, économique, médical, juridique et médiatique.
[4] - À mon avis, il y a, derrière l'idéologie transgenre qui est actuellement propagée de manière si massive en Occident depuis plusieurs années, un objectif politique, car si on peut rendre confuse une société sur une question fondamentale que l'identité sexuelle, alors on pourra fait croire n'importe quoi à la population, ABSOLUMENT n'importe quoi...
[5] - La citation anglaise originale :
“If homosexuality was against nature, it just couldn't exist. Things against nature are, for example, driving faster than the speed of light. You don't need human rules against them, they just can't happen – it's impossible.”
[6] - Voir par exemple :
3,000-Year-Old Mummy Offered as Human Sacrifice Discovered In Peru. (Ben Whitehead – DailyWire – 15/6/2023)
20 Decapitated Bodies Found At Maya Pyramid of Death: The temple was probably associated with the gods of the Maya underworld. (Ben TAUB - IFLlScience - 21/4/2023)
La question du sacrifice humain est aussi examinée au chapitre vii (Killing the God in Mexico) du Rameau d'or/The Golden Bough (1890) par James Frazer.
[7] - Notons que l'argument de Baird s'appui sur la logique...
[8] - Allusion aux vœux du mariage...
[9] - La suite de l'échange passe assez rapidement à d'autres questions disparates.
[10] - Certains penseurs modernes ont observé que le mythe d'origines matérialiste (la théorie de l'évolution) offre un atout important, c'est-à-dire qu'elle anéantit le Législateur Cosmique emmerdant ainsi qu'une loi morale inflexible qui découle de l'existence d'un tel être. L'écrivain britannique, Aldous Huxley, souligne l'importance de ce rejet de la contrainte (1937/1965 : 270-273) :
J'avais des motifs pour ne pas vouloir que le monde ait un sens; de ce fait, j'ai présupposé qu'il n'en avait pas et, sans difficulté, j'ai trouvé des raisons pour justifier une telle perspective. (...) Le philosophe qui ne trouve pas de sens au monde n'est pas concerné exclusivement par un problème de métaphysique pure, il se préoccupe également de prouver qu'il n'y a pas de raison valable pour l'empêcher personnellement de faire ce qu'il veut faire ou pourquoi ses amis ne devraient pas saisir le pouvoir politique et gouverner de la façon qu'ils trouvent la plus avantageuse pour eux-mêmes. (...) La libération que nous avons désirée était à la fois la libération d'un certain système politique et économique ainsi que la libération d'un certain système de moralité. Nous nous sommes opposés à la moralité, car elle gênait notre liberté sexuelle.*
[11] - Tout ça me donne l’impression qu’avec Harari et toute la secte de Davos, nous avons affaire à un groupe d’individus comparables à la NICE [National Institute of Coordinated Experiments] qui apparait dans le roman apocalyptique de CS Lewis, soit That Hideous Strength. Dans ce roman, la NICE est un groupe (initiatique, comme les franc-maçons...) élitiste qui compte dans ses rangs politiciens, scientifiques, journalistes, universitaires, policiers et occultistes...
Le Ebook (gratos) de Hideous Strength (texte intégral) est disponible au catalogue des Ebooks de Samizdat.
[12]- “non-organic entities” = demons ??? Et c'était des demon faisant la promotion du Premier mensonge, c'est-à-dire: "Vous serez comme des dieux..."