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Samizdat

Des médecins se prononcent sur l'avortement.
Par delà la fiction, la réalité.








Mythe : L'avortement est une affaire strictement privée.

La réalité : Pas vraiment. L'avortement ne concerne pas seulement une femme et son médecin ; il concerne davantage un troisième être humain: l'enfant de cette femme. Et le père? N'aurait-il pas aussi quelque chose à dire sur le sort de son enfant? Bien plus, c'est toute la société qui est affectée par l'avortement. Comment peut-on raisonnablement prétendre que la mise à mort par avortement de milliers d'enfants à naître innocents et sans défense ne contribue pas à créer un climat psychologique favorable au développement de toutes ces formes de violence qui sont un trait dominant de notre époque (abus des enfants, infanticide et la "mort avec assistance médicale"). Les statistiques les plus récentes , celles de1997 notent la mort de 114,848 enfants par avortement.

Mythe : Chaque femme devrait être maitresse de son corps.

La réalité : D'accord; de son corps à elle, mais non de celui de l'enfant qui se développe dans son sein. Le corps de cet enfant est complètement distinct de celui de la mère, le seul lien organique entre les deux étant le cordon ombilical.

L'avènement de la fécondation in-vitro, qui permet à une vie nouvelle de se développer hors de l'organisme de la mère, et de l'amniocentèse, pratique visant à détecter des anomalies possibles chez le bébé et non pas chez la mère, a dissipé tout doute qui pouvait subsister au sujet des identités différentes de la femmme enceinte et de son enfant.
Dans "Williams Obstetrics", 16e édition, 1980, ouvrage qui fait autorité dans les écoles de médecine de l'Amérique du Nord, on peut lire: "Par bonheur , nous sommes parvenus à l'ère où le foetus peut à juste titre être considéré comme un second patient...Qui aurait pu imaginer, même s'il ya quelque années, que le foetus pourrait être l'objet de l'activité professionnelle des médecins?" Les droits d'une personne sont limités par les droits des autres. Ainsi, le droit revendiqué pour la femme de disposer de son corps ne comporte pas le droit de faire tuer son enfant par avortement. Cet enfant a autant le droit à la vie que n'importe quel autre être humain. On a fait de l'avortement l'exception à la règle qui interdit de tuer un être humain. Ce triste "privilège" dont bénéficie l'avortement, est injustifiable et totalement inacceptable. L'avortement ne traite aucune maladie. La grossesse n'est pas une maladie.

Mythe : L'avortement est parfois nécessaire pour préserver la santé physique de la mère.

La réalité
: Dans un livre récent, le docteur Henry Morgentaler affirme que "la médecine, ces dernières années a fait tellement de progrès qu'il est aujourd'hui possible pour une femme très malade de mener à terme sa grossesse et, pour l'enfant, de survivre à une maladie grave chez la mère." L'expérience médicale démontre que sauf dans de rares cas, la grossesse ectopique par exemple, il y a plus de danger à interrompre une grossesse qu'à la mener à terme.

Mythe : L'avortement doit être parfois pratiqué pour préserver la santé mentale de la mère.

La réalité : Aucune étude ne corrobore cette opinion. Il est prouvé que l'avortement est un évènement stressant souvent suivi de troubles psychiques graves, tels que la dépression et la psychose. Par contre, rien ne prouve que la continuation d'une grossesse non voulue afffecte la santé mentale de la mère.


Extrait d'une brochure publiée par Médecins pour la vie - région d'Ottawa.



Voir aussi:

Gianna Jessen : « Si l’avortement concerne les droits de la femme, alors quels étaient les miens ? » (InfoChrétienne - 13 septembre 2015)