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Samizdat

Un livre oublié
et le moment de vérité du pasteur.

 





Paul Gosselin (21/10/2023)

Pendant la crise du Covid, les gouvernements du Canada et du Québec ont exigé des choses TRES inhabituelles de leurs citoyens et massivement violés leurs droits.

Voici quelques gestes posés par le gouvernent canadien (fédéral et provincial) : Couvre feu sans état de guerre ou de menace de violence[1], calomnie et censure des critiques, distantiation sociale, port du masque obligatoire en public, fermetures de commerces, et finalement, l'imposition d'un vaccin expérimental à l'ARNm[2] aux employés fédéraux, le personnel médical et policier québécois et les pilotes de ligne. Des touristes canadiens ont été refusés dans leur propre pays pour avoir refusé le vaccin. Des scientiques et profs d'université ont été menacés de perte d'emploi s'ils ne taisaient pas leurs critiiques des politiques de gestion de la crise du Covid. Au Québec en 2020 on est allé jusqu’à des décrets criminels comme interdire aux ambulanciers de réanimer des patients souffrants de malaises cardiaques et interdiction de faire des autopsies sur patients mort de Covid. Au plus fort des restrictions, un fonctionnaire sadique a imaginé le décret suivant; tandis qu'on exigeait la fermeture d'un grand nombre de commerces[3], jugés non essentiels,[4] on a exigé que les rares commerces toujours ouverts ferment leurs toilettes au public. Ainsi, les camionneurs long cour devaient faire leurs besoins là où ils le pouvaient plutôt qu'à un endroit approprié. De telles interventions ne sont rien d'autre qu'une mesure du profond mépris des élites pour le peuple (qui pourtant leur apporte les choses essentielles de la vie). On est même allé jusqu'à interdire les voyages entre provinces et les rassemblements de famille pour Noël, voire même pour des funérailles. Sans doute cela émane du même fonctionnaire sadique qui a fait fermer les toillettes publics[5]. Même les nazis n'ont jamais songé à canceller Noël... On a utilisé des tours de cellulaires/mobiles pour espionner (et piller les données privées de) 33 millions de Canadiens. Et sous le prétexte de décrets de santé, on a arrêté des pasteurs dans l'exercice de leurs fonctions, geste illégal au Canada sous l'article 176 du Code Criminel canadien. On a même commencé d'ériger un réseau de camps de détention pour récalcitrants, un Goulag canadien en somme (et qui pourrait servir éventuelllement...). On est allé jusqu'à utiliser le système de santé (auquel tout Canadien a droit) comme moyen de chantage pour imposer le vaccin anti-Covid, allant même jusqu'à refuser une transplantation d'organe essentielle à des citoyens canadiens non vaccinés, des citoyens qui paient leurs taxes comme les autres et qui ont le même droit aux services de santé que les autres. La goutte qui a fait déborder le vase fut le décret d'imposer le vaccin anti-Covid aux camionneurs, geste qui a déclenché le le fameux convoie des camionneurs en février 2022 et après le choc de leur arrivée au capital nationale Ottawa et la persévérance des protestations des camionneurs, même en plein hiver, le gouvernent canadien a un moment sérieusement considéré faire intervenir l'armée avec les tanks pour disperser les protestataires, tout juste comme l'a fait le gouvernement communiste Chinois aux protestataires à la Place Tian ‘anmen en Chine en 1989... On peut deviner que la seule raison que les tanks ne furent pas déployés à Ottawa contre les camionneurs c'est que les soldats canadiens auraient refusé d'attaquer leurs propres concitoyens. Et, geste qui doit être considéré comme du vol[6], même s'il est l'initiative d'un fonctionnaire fédéral, on est même allé jusqu'à geler des comptes bancaires des camionneurs et de certains de leurs supporteurs. Après l'arrivée du vaccin anti-Covid, on a tenté de mettre en place un régime d'apartheid excluant de la vie sociale les non-vaccinés qui désormais ne pouvaient plus aller au cinéma, aller au restaurant, voyager.

Alors Québécois, puisque la devise du Québec et “ Je me souviens ”, n'acceptez pas la lobotomisation de la propagande du gouvernement et des grands médias serviles. N'oubliez surtout pas tout ce qu'on nous a fait subir[7]. N'oubliez pas toutes ces violations de nos droits !

Évidemment, toutes ces choses ont été acceptées et subies par la population dans un grand climat de peur. Évidemment, les médias canadiens ont contribué et amplifié ce climat de peur en faisant tous les jours à la une le palmarès de la mort au Covid. On sait aujourd'hui qu'on a très largement triché sur ces statistiques en attribuant n'importe quel mort au Covid et au moyen de protocoles médicaux mis en place lors du Covid (usage toxique de dérivés de l'opium dans le traitement du Covid) qui ont contribué aux décès et en refusant les autopsies de gens décédés par Covid.

Une des mesures extraordinaires et sans précédent a été les fermetures d'églises partout au Canada en janvier 2022. En général les pasteurs ont suivi à la lettre les décrets imposant ces fermetures d'églises sans se poser de questions. Très peu de pasteurs ont osé poser des questions sérieuses au sujet de cette politique afin de déterminer si ces décrets étaient légitimes et justifiés. Et moins encore de pasteurs ont osé affirmer que ces décrets constituaient un abus de l'autorité gouvernemental et de ce fait ont pris la décision de poursuivre les réunions avec les chrétiens rassemblés dans le même lieu (plutôt que des réunions virtuelles avec des chrétiens virtuels?).


Et si la crise du Covid était un test ?

Et si tout ça n'était qu'un test préliminaire, un avant-goût de ce qui est prévu pour nous ? ? Et si demain le gouvernement canadien ou québécois allait plus loin encore et décrétait par exemple qu'au nom de la tolérance et de la compassion les églises devaient convertir leurs TOUTES les toilettes de leurs lieux de culte en toilettes transgenre, c'est-à-dire qu'un homme pourrait alors s'immiscer dans une toilette de femmes ou vis versa. Cela pourrait aussi prendre la forme d'imposer aux églises l'idéologie LGBTQ+ dans les écoles du dimanche (au nom de la tolérance et de la compassion)[8]. Ceux qui ont des yeux pour voir doivent constater que la réhabilitation de la pédophilie est bien démarrée en Occident, ce qui aboutira inévitablement à introduire des pédophiles dans les toilettes d'enfant d'écoles primaires. Ces pervers ont l'intention ferme de nous transformer à leur image... Combien de pasteurs canadiens oseraient dire au gouvernement “ Il n'y aurait JAMAIS de toilettes transgenre dans mon église, JAMAIS de propagande LGBTQ+ dans notre école du dimanche, car Dieu seul fixe la nature humaine (donc sexuelle) non pas l'État canadien ou québécois. Nous ne voulons pas de cette idéologie chez nous ! Nous ne plierons jamais sur ce point. ”[9]

Tout comme dans le cas de la crise du Covid, dans son programme pour imposer l'idéologie LGBTQ+ sur la population, le gouvernement pourrait créer un climat de peur et d'intimidation en filant des contraventions salées aux églises récalcitrantes. Sans doute il y aurait un effort de propagande ciblant les églises récalcitrantes, les accusant d'être intolérantes et pas assez inclusifs. Et, inévitablement il y aurait des pasteurs collabos qui sauraient faire des condamnations ronflantes des récalcitrants à qui on dirait : “ Ne faut-il pas avoir de la compassion pour nos frères et sœurs LGBTQ+ ? ? ”. Évidemment si tout cela ne suffisait pas, à titre d'exemple, le gouvernement a déjà démontré qu'il n'hésiterait pas d'arrêter et flanquer quelques pasteurs en prison. Si on se fie au comportement des pasteurs pendant la crise du Covid, la majorité des pasteurs canadiens adopteraient encore le même comportement, c'est-à-dire celui assurant leur confort immédiat, la servilité.

Mais que des autorités fassent appel aux forces policières afin de faire cesser des réunions chrétiennes (et la prédication de la Parole de Dieu) n'est pas nouveau. Voyez ce cas tiré du livre des Actes des Apôtres et voyez le courage de Pierre de Jean de rappeler aux autorités (clairement instituées par DIeu) non seulement les limites de leur pouvoir, mais leur reprocher publiquement le péché d'avoir fait crucifier Christ.

Et si le Sanhédrin avait proposé à Pierre de Jean une solution de compromis, c'est-à-dire avoir la liberté de prêcher n'importe où sauf dans le temple de Jérusalem, on peut assez facilement deviner quelle aurait été la réponse de ces Apôtres... Cela expose le fait que les pharisiens actuellement au pouvoir sont bien plus hypocrites (et manipulateurs) que les pharisiens de l'époque de Christ.

Arthur Gesswein - Persécuté, mais non abandonné - ISBN: 9782903564025
Et le livre oublié??
À tout avouer, la réflexion qui suit a été provoquée par la lecture d'un livre depuis longtemps oublié, un livre que personne ne veut lire, car trop dérangeant... Il s'agit du livre Persécuté, mais non abandonné, le témoignage extraordinaire d'Arthur Gesswein, un chrétien ukrainien de l'époque soviétique qui a vécu des épreuves et persécutions terribles à l'époque de Staline. Après la Deuxième Guerre mondiale, Gesswein avait été déporté avec d'autres Russes d'origine allemande dans la ville d'Achkhabad en Turkménistan. En exil dans cette région, Gesswein s'est marié avec une chrétienne et avait une fille, Mais Gesswein était aussi pasteur d'une petite église bien vivante, mais interdite par l'État. Le KGB le surveillait et un jour il fut convoqué par un inspecteur du KGB afin de faire pression sur lui de cesser ses activités chrétiennes. Pour se défendre, Gesswein invoqua la Constitution soviétique qui garantissait (officiellement...) la liberté de conscience à tous les citoyens soviétiques. Voici la réplique de l'inspecteur et la suite de la conversion qui plaçait Gesswein devant un choix terrible (1984 : 96)

Et pour préciser, sous le régime soviétique cette peine de 25 ans de prison devait être purgée, non pas dans un camp de vacances[11], mais dans le fameux Goulag, le système de camps de concentration soviétique où sont passé des millions de personnes et où on faisait travailler 11 heures par jour les prisonniers sous-alimentés souvent dans les régions arctiques. Puisque les prisonniers travaillaient sans salaire, dans les faits on en avait fait des esclaves... Dans ces conditions, environ 50% d'entre eux n'en sortait pas vivants. Ouais, devant la menace d'une peine de 25 ans, il fallait faire une réflexion TRES sérieuse... Pour Macbeth ce fut “ To be or not to be ”, mais pour Gesswein ce fut “ Garder l'église ouverte ou la fermer ”... Voici la conversation intime qu'eut Gesswein avec Dieu à ce sujet (1984 : 100-101)

Gesswein relate que pendant un bon moment il était dans le doute et l'incertitude sur cette question jusqu'au jour où il fit une rencontre inhabituelle. Avec des frères de son église, il fit une visite à la prison locale apportant un colis de nourriture à un vieux chrétien emprisonné, mais sans pouvoir parler à ce croyant. Deux semaines plus tard, ils purent le rencontrer. Voici le récit de cette rencontre (1984 : 103-104)

... on nous fouilla pour s'assurer que nous ne cachions rien y dans nos vêtements. Le contrôle terminé, on nous mena dans un parloir rempli de tables et de bancs. Il y avait partout des prisonniers ayant la permission de parler quelques minutes avec leurs proches. Une porte s'ouvrit et Ivan Mirochkin entra. Ivan, notre frère. Il nous reconnut tout de suite et s'avança vers nous à grands pas. Quelques semaines plus tôt, nous ne savions rien les uns des autres, et subitement nous eûmes l'impression de nous connaître depuis longtemps. Il se jeta à notre cou en versant des larmes et nous l'embrassâmes, pleurant aussi. Il était heureux au point d'en être bouleversé. Il y a bien longtemps, me disais-je, que personne ne l'a attendu au parloir... Nous nous sommes assis à l'écart, devant une table en bois grossier et nous nous sommes présentés à tour de rôle.
— Pourquoi es-tu ici, frère?
— Ah! dit-il, c'est déjà une vieille histoire. Je parlais à mes voisins de l'amour de Jésus et ils devenaient croyants. Quand on l'a appris, on m'a arrêté.
— Tu as dit que c'était une vieille histoire. Depuis combien de temps es-tu en prison?
— Dix-neuf ans. ~
— Dix-neuf ans!" Nous le regardions, ayant peine à le croire.
Les bras m'en tombaient, je restai bouche bée. Voilà un homme qui a été prêt à tout supporter à cause de sa foi, et pendant dix-neuf ans! Tandis que les autres continuaient à parler avec lui, je restai là, bouleversé par ce que je voyais et entendais. Je sentais que Dieu parlait maintenant à mon cœur de telle sorte que je ne pouvais plus, cette fois, me dérober.
Ivan Mirochkin était pour moi un exemple vivant, plus éloquent que tous les sermons du monde. Je le regardais, fasciné. Son apparence extérieure n'avait pourtant rien d'attrayant. Il était mal habillé, sale, on pouvait même dire que ses vêtements misérables n'étaient plus que des haillons. Son visage brûlé par le soleil était creusé de rides profondes, sa peau ressemblait à du cuir tanné. La sécheresse lui avait gercé les lèvres et crevassé la peau des mains. Un peu de pommade eût vite fait de le guérir, mais, si c'est pour nous un article courant, c'est un luxe dans une prison.
Les traits de son visage étaient marqués par la souffrance, par de longues années de travail pénible, une alimentation insuffisante, la solitude; et pourtant, ses yeux brillaient d'un éclat presque surnaturel. Je me sentais profondément ému: cet homme avait fait le sacrifice de sa vie, il avait porté volontairement sa croix...
Mais Dieu avait fait descendre une telle paix dans son cœur qu'elle rayonnait, surnaturelle, dans son regard.
Je ne pouvais plus douter désormais: c'était aussi pour moi que Dieu avait ménagé cette rencontre avec Ivan Mirochkin, car Il me préparait à accepter quelque chose dont je m'étais jusque-là toujours défendu. Il est certain que Ses voies nous sont souvent incompréhensibles, mais j'avais fini par me rendre à l'évidence: s'il y a entre le ciel et la terre beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas, ni qu'il faille les rejeter.

Ouais, il y a dans la vie de chaque chrétien des moments critiques où le choix de tourner à gauche ou à droite aura de graves conséquences sur notre croissance spirituelle et la suite des choses. Pour les chrétiens fidèles et consacrés, ce moment critique peut prendre la forme d'un véritable Jardin de Gethsémané (bien que sans sueurs de sang), mais pour bien des chrétiens superficiels ce passage peut être un épisode banal, tout comme la décision sans émotion de Lot de quitter Abraham pour s'installer à la ville de Sodome, attiré par les opportunités d'une économie florissante (et les rumeurs des mœurs exotiques de ses habitants ?).

Sans doute certains vont répliquer que les chrétiens en Occident ne sont pas vraiment persécutés[11a] comme ce fut le cas sous le régime soviétique et tirent donc la conclusion qu'il n'y a pas de persécution des chrétiens en Occident....


Chrétiens persécutés en Occident ?
Désolé, mais pas trop vite… Il est temps de prendre conscience que les élites postmodernes actuellement au pouvoir en Occident ont bien appris la leçon du 20e siècle, c'est-à-dire que la persécution ouverte et explicite, comme celle sous les nazis ou les communistes, n’a pas réussi à éliminer le christianisme. Il est utile aussi de prendre conscience que le Mal n'a pas qu'un seul visage...

J’avoue que l’avis que les chrétiens en Occident ne sont pas vraiment persécutés me semble appuyé soit sur l’ignorance ou la malhonnêteté. Ouais je sais que c’est brutal comme perspective, mais, patience, je m’explique. En fait pour se faire une idée précise sur la question il est nécessaire de prendre la mesure des TRÈS nombreux moyens de pression et de corruption de l’Église (donc pressions sur les pasteurs et pression sur les chrétiens ordinaires) employés par les communistes sous Staline ou les dirigeants soviétiques qui lui succédèrent. Voici quelques anecdotes livrées par Soljénitsyne touchant les multiples visages de la persécution et l'oppression des chrétiens sous le régime soviétique. Comme le note Alexandre Soljenitsyne tandis qu’une certaine libéralisation du Goulag avait eu lieu après le décès de Staline, en général les chrétiens n’eurent pas droit à ces amnisties et les chrétiens continuèrent à affluer dans le Goulag  (1986 : 514-518) :

But one stream [of prisoners] has never dried up in the U.S.S R, and still flows. A stream of criminals untouched by the "beneficent wave summoned to life..." etc. A stream which flowed uninterruptedly through all those decades whether "Leninist norms were infringed" or strictly observed—and flowed in Khrushchev’s day more furiously than ever.
I mean the [Christian] believers. Those who resisted the new wave of cruel persecution, the wholesale closing of churches. Monks who were slung out of their monasteries (Krasnov-Levitin has given us a great deal of information about this). Stubborn sectarians, especially those who refused to perform military service: there's nothing we can do about it, we're really very sorry, but you’re directly aiding imperialism, we let you off lightly nowadays—it's five years first time around.
These are in no sense politicals, they are "religionists," but still they have to be re-educated. Believers must be dismissed from their jobs merely for their faith; Komsomols must be sent along to break the windows of believers; believers must be officially compelled to attend antireligious lectures, church doors must be cut down with blowtorches, domes pulled down with hawsers attached to tractors, gatherings of old women broken up with fire hoses. (Is this what you mean by dialogue, French comrades?)
As the monks of the Pochayev Monastery were told in the Soviet of Workers' Deputies: "If we always observe Soviet laws, we shall have to wait a long time for Communism."
Only in extreme cases, when educational methods do not help, is recourse to the law necessary.
Here we can dazzle the world with the diamond-pure nobility of our laws today. We no longer try people in closed courts, as under Stalin, we no longer try them in absentia, we try them semi-publicly (that is to say, in the presence of a semi-public).
I hold in my hand a record of the trial of some Baptists at Nikitovka in the Donbas, in January, 1964.
This is how it's done. On the pretense that their identity must be checked, the Baptists who arrived to attend the trial were held in jail for three days (until the trial was over, and to give than a fright). Someone (a free citizen!) who threw flowers to the defendants got ten days. So did a Baptist who kept a record of the trial, and his notes were taken away (but another record survived). A bunch of hand-picked Komsomols were let in before the general public by a side door, so that they could occupy the front rows. While the trial was in progress there were shouts from the spectators: "Pour kerosene over the lot and set fire to them! The court did nothing to curb this righteous indignation. Typical of its procedures: it admitted the evidence of hostile neighbours and also that of terrorized minors; little girls of nine and eleven were brought before the court (who the hell cares what effect it has on them as long as we get our verdict). Their exercise books with texts from the Scriptures were introduced as exhibits.
One of the defendants, Bazbei, father of nine children, was a miner who had never received any support from the Union committee at his pit because he was a Baptist. 8ut they managed to confuse his daughter Nina, a schoolgirl in the eighth grade, and to suborn her with fifty rubles from the Union committee and a promise to place her in an institute later on, so that during the investigation she made fantastic statements against her father: he had tried to poison her with a sour fruit drink; when the believers were hiding in the woods for their prayer meetings (because they were persecuted in the settlement) they had had a radio transmitter—"a tall tree with wire wound all around it." Afterward these lying statements began o prey on Nina's mind, she became mentally ill and was put in the violent ward of an asylum. Nonetheless, she was produced in court in the expectation that she would stick to her evidence. But she repudiated every word of it!
"The interrogator dictated what I had to say himself." It made no difference. The shameless judge ignored her latest statements and regarded only her earlier evidence as valid. (Whenever depositions favourable to the court become unstuck - this is the typical and regular dodge used by the courts: they ignore what is brought out in court and base themselves on faked evidence obtained in the preliminary investigation: Now, what do you mean by that? It says here in your deposition... You testified during the investigation... What right have you to retract now? That's an offense, too, you know!").
The judge is not at all interested in the substance of the case, in the truth. The Baptists are persecuted because they do not accept preachers sent by an atheist plenipotentiary of the state, but prefer their own. (Under Baptist rules, any brother can preach the Gospel.) There is a directive from the Oblast Party Committee put them on trial and forcibly took their children from them. And this will be carried out, although with its left hand the Presidium of the Supreme Soviet has just (July 2, 1962) signed the world convention on "the fight against discrimination the sphere of education."' One of its points is that "parents must be allowed to provide for the religious and moral education of their children in accordance with their own convictions." But that is precisely what we cannot allow! Anyone who speaks in court on the substance of the case, anyone who tries to clarify the issue, is invariably interrupted, diverted from his train of thought, deliberately confused by the judge, who conducts the debate on this level: "How can you talk about the end of the world when we are committed to the building of Communism?"
This is from the closing statement made by one young girl Zhenya Khlponina. "Instead of going to the cinema or to danses, I used to read the Bible and say my prayers-and just for that you are taking my freedom from me. Yes, to be free is a great happiness, but to be free from sin is a greater still. Lenin said that only in Turkey and Russia did such shameful phenomena as religious persecution still exist. I've never been in Turkey and know nothing about it, but how things are in Russia you can see for yourselves." She was cut short.
The sentences: Two of them got five years in the camps, two of them four years, and Bazbei, father of all those children got three.
The defendants accepted their sentences joyfully, and said a prayer. The "representatives from enterprises" shouted "Not long enough! Make it more!" (Throw kerosene over them and put a match to it...)
The long-suffering Baptists took note and kept count: and set up a "Council of Prisoners' Relatives," which began issuing manuscript bulletins about all the persecutions. From these bulletins we learn that from 1961 to June, 1964, 197 Baptists were condemned, 15 of them women. '(They are all listed by name. Prisoners' dependents, now left without means of support, have also been counted: 442, of whom 341 are under school age.) The majority get five years of exile, but some get five years in a strict regime camp (narrowly escaping the hardened criminals motley) with three to five years of exile in addition. B M. Zdorovets from  Oishany in Kharkov oblast got seven years of strict regime for his faith. A seventy-six year-old, Y. V. Arend, was put inside, as were the whole Lozovoy family (father, mother, and son). Yevgeny M. Sirokhin, a (Group 1) disabled veteran of the Fatherland War, blind in both eyes was condemned in the village of Sokolovo, Zmievski district, Kharkov oblast, to three years in a camp for bringing up his children Lyuba, Nadya, and Raya as Christians and they were taken away from him by order of the court.
The court trying the Baptist M. I. Brodovsky (at Nikolayev,  October 6, 1966) was not too squeamish to use crudely faked documents; when the defendant protested— "This is dishonest of you!" - they barked back at him: "The law will crush you, smash you, destroy you!"
The law, my friend. Not one of your acts of "extrajudicial vengeance," as practiced in the years when "norms were still observed."
We recently got to know S. Karavansky’s soul-chilling "Petition," which was transmitted from a camp to the outside world.

Voilà toute une panoplie de moyens d'oppression et d'intimidation par les communistes. Le Goulag n'était PAS le seul moyen de persécuter les chrétiens sous le régime sovitétique. Si on y réfléchi, il est trop facile d'arriver à la conclusion que les chrétiens en Occident ne sont PAS la cible de persécutions. Pour ce faire, il suffit de présupposer une définition TRES étroite (et implicite) de la persécution et le tour est joué. « Voilà, je vous l'avais dit, les chrétiens en Occident ne sont PAS persécutés! » À mon sens c'est beaucoup sous-estimer la créativité du Mal et aussi se fermer les yeux sur les différences culturels et techologiques des diverses époques de l'histoire. D'autre part, lorsqu'un régime totalitaire se met en place, il ne crie pas sur les toits : « Voilà on vas vous opprimer et vous foutre dans des camps de concentration! On va massivement violer vos droits! » Mais non, un régime totalitaire se donne une belle image et dans son marketing affirme se battre pour la LIBERTÉ et la JUSTICE... Les totalitaires ne jouent jamais cartes sur table...

À la fin, le rejet de l’idée que les chrétiens d’Occident puissent être le sujet de pressions ou de persécutions semble avant tout avoir comme objectif de préserver son confort personnel en évitant d’être confronté au Mal. Évidemment si le chrétien prend soin de ne jamais froisser ou contredire l’idéologie dominante, alors on ne sentira jamais cette oppression… Cela rappelle le récit de villages Allemands situés près des camps de concentration de la Solution Finale. Après la victoire des Alliés, plusieurs de ces villageois affirmèrent haut et fort qu’ils ne savaient rien de ce qui se passait juste à côté de chez eux. Il est vrai que parfois le vent apportait de mauvaises odeurs (des crématoires), mais à part ça, on ne remarquait rien d’anormal…

Revenons à Gesswein
Pendant son récit, Gesswein nous file une anecdote au sujet d'un chrétien recevant sa sentence pour le Goulag, il répliqua au juge communiste que sa sentence permettrait de semer du “ bon grain ” (de l'Évangile) dans l'Union Soviétique. En effet, Gesswein note que pour chaque chrétien condamné au Goulag, cinq en ressortaient[12]. Ces chrétiens russes portaient du fruit. Mais pasteurs et chrétiens évangéliques, soyez-en sûrs que les élites postmodernes ont bien appris cette leçon et ont abandonné la stratégie de la confrontation directe et la persécution ouverte des chrétiens. Sans doute la Chine communiste a bien appris cette leçon également. Non, nos élites postmodernes au pouvoir en Occident sont bien trop hypocrites pour cela. Ils ne jouent jamais cartes sur table.

Il faut donc constater que si les élites postmodernes et les pions de Davos actuellement au pouvoir détestent autant les chrétiens que les détestaient les communistes, mais pour les attaquer ils ont une approche plus subtile, plus manipulatrice et plus hypocrite, c'est-à-dire ayant non pas pour objectif explicite d'éliminer l'Église, mais de la corrompre[13]. Cette approche comporte l'avantage qu'une fois corrompue de la sorte, l'Église elle-même devient un obstacle à la foi des inconvertis, un obstacle à l'Évangile... Ainsi, plutôt que des attaques ouvertes contre la foi chrétienne, les élites postmodernes cherchent donc les points faibles des églises, les endroits où cela leur est facile de faire pression afin de corrompre la foi, les standards moraux des chrétiens et l'enseignement dans l'Église avec de lentes pressions venant des côtés.

Ainsi en 2023, la pression pour corrompre l'Église vient non seulement de l'État et du système juridique ou policier, mais aussi du système scolaire, de corporations professionnelles, d'entreprises multinationales, des grands médias et des réseaux sociaux. Une différence critique entre l'époque de Gesswein et la nôtre est que l'Église en 2023 est beaucoup moins assurée dans son enseignement et sa doctrine qu'au début du 20e siècle. Aujourd'hui l'Église est beaucoup plus vulnérable à la pression et plus facilement manipulable qu'elle l'était à l'époque de Gesswein. Si bien des chrétiens de la première génération ont été prêts à faire face aux lions plutôt qu'offrir une pincée d'encens à la divinité de César, combien de chrétiens de notre génération trouveraient facilement des justifications spirituelles pour offrir cette pincée ? Aujourd'hui une bonne partie du leadership évangélique méprise les certitudes de la doctrine et leur comportement montre qu'ils sont prêts à se plier à tout vent de doctrine et de pression sociale. En parlant des derniers temps, Christ dit “ Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? ” (Luc 18: 8b). À la fin, Christ parlait-il de cette génération actuelle, notre génération de chrétiens ? ? ! Est-ce qu'on se trompe nous-mêmes si on dit aimer Jésus, mais méprisant sa Parole pour ne pas l'appliquer dans nos vies et se défiler lorsque cette Parole est en conflit avec les courants de pensée de cette génération ?


Mais qu'est-il arrivé à Gesswien ?

Alexandr Soljénitsyne
Soljénitsyne prisonnier

On s'en doutera, mais un jour le KGB est venu chercher Gesswein. On lui a fait un procès pour activités antisoviétiques et en effet il a été condamné à une peine de 25 ans dans le Goulag où il est parti sans savoir s'il reverrait, dans cette vie, sa femme et ses enfants. Comme les autres prisonniers, Gesswein a connu les travaux forcés et la vie dure qu'a décrit Alexandre Soljénitsyne avec tant de détail dans son l'Archipel du Goulag. Mais pour se faire une petite idée de la vie des camps soviétiques, on peut se taper le plus petit roman Une journée d'Ivan Denissovitch (1962). Mais au cours de son séjour dans le Goulag, Gesswein a fait la rencontre d'autres chrétiens, eux aussi emprisonnés pour leur foi. Et si j'ai mentionné Soljénitsyne, c'est que les parcours de Gesswein et de Soljénitsyne se sont croisés[14]. Non pas littéralement, mais ... bon, je m'explique. Pendant son séjour dans le Goulag, Gesswein a purgé une partie de sa peine dans le camp de Kengir et dans son livre décrit des épisodes de cruauté terrible, c'est-à-dire des gardes de prison qui, pour s'amuser, tiraient au hasard sur des prisonniers avec leurs carabines. Un des prisonniers tués de la sorte était connu de Gesswein et était Sacha, surnommé l'Évangéliste, un prisonnier qui n'avait que quelques mois à faire avant de terminer sa peine de prison. Ces meurtres ont débouché sur un épisode extraordinaire et jusqu'à là inconnu dans le Goulag, une révolte de camp, les prisonniers refusant de se rendre à leur travail et en prenant le contrôle du camp et en tentant de s'armer pour se défendre. Tandis que Gesswein était sur place lors de ces événements, Soljénitsyne n'a pas séjourné dans ce camp mais dans son Archipel du Goulag il relate ces événements à partir de récits de témoins oculaires. Voici la description offerte[15] par Soljénitsyne du meurtre de l'Évangéliste (1986 : 286)

Il ne faut pas s'étonner que les autorités soviétiques aient brutalement écrasé cette révolte. L'armée a envahi le camp de Kengir et les résistants furent littéralement écrasés sous les chenilles des tanks ou tués à la mitraillette. Finalement, Gesswein sera l'objet d'une amnistie et put sortir du Goulag et retrouver les siens. Quelque temps plus tard, il a pu sortir de l'URSS avec sa famille et émigrer en Occident où il a publié son livre.

Mais qu'en est-il de la génération présente de pasteurs et de dirigeants d'associations d'églises évangéliques ? Est-ce qu'on retrouve encore chez eux le courage de Gesswein ? Est-ce qu'on retrouve encore chez eux ce même souci de Vérité ? Comment savoir ? Les jours et les mois à venir le diront... Et qui sait si tous feront face à leur moment de vérité, peu importe leur sphère de pouvoir et d'influence? Que Dieu nous aide à marcher dans la Vérité plutôt qu'avaler le mensonge qui (à court terme) assure notre confort.


Références

GESSWEIN, Arthur (1984) Persécuté, mais non abandonné. InterAide IllKirch Suisse 237 p.

MACFARLAND PHILLIPS, Maggie (2023) Just the Facts on 'Geofencing,' the Intrusive, App-Based 'Dragnet' That Sgt. Joe Friday Never Dreamed Of. (RealClear Wire - 26/9/2023) -> When the State uses cell phone data against churches.

SOLZHENITSYN, Alexandr I. (1976) The Gulag Archipelago 1918-1956: An Experiment in Literary Investigation. Volume III. Harper & Row New York 560 p.


Notes

[1] - La Loi des mesures d'Urgence invoquée pendant la crise du Covid n'est que la vielle loi canadienne de la Loi des Mesures de guerre, loi qui exigeait des attaques violentes contre la nation. Mais des politiciens hypocrites (pions de Davos ?) ont modifié le nom de la loi tout en élargissant largement les conditions nécessaires pour sa mise en action. D'une loi conçue pour défendre la nation contre un ennemi externe on en a fait une loi pour permettre à l'État canadien d'attaque sa propre population...

[2] - Décrets illégaux, car en violation flagrante de le Code de Nuremberg (1947) et la Déclaration de Helsinki (1964) signés par le Canada. Suite aux accusations portés contre les médecins nazis ayant fait des expériences scientifiques exécrables sur les prisonniers des camps de concentration pendant la Deuxième Guerre mondiale, ces accords établissent qu'un traitement médical exige TOUJOURS le consentement éclairé du patient, ce qui implique que dans TOUS les cas, que le patient peut refuser un traitement. Ainsi le dirigeants et technocrates qui ont initié ces décrets ont massivement violé les droits des citoyens canadiens méritent des accusations criminelles et la prison. Et ces violations de droits visent d'abord le personnel médical, les policiers, les pilotes d'avions pour lesquels on a fait le chantage suivant: vaccin anti-Covid ou du perds ton boulot !

[3] - Et au Québec je me demande si quelque chose comme 50% des restos ont fermé leurs portes dans les mois suivant la levée des restrictions...

[4] - Évidemment, les commerces jugés essentiels ont fait un GROS coup de fric pendant ces restrictions. Dans leur cas, la crise du Covid leur a été TRES rentable...

[5] -- Et ce décret, est-ce de la main d'Arruda ou de Legault lui-même ??

[6] - N'est-ce pas que la définition du vol est de s'approprier d'un bien sans la permission du propriétaire ou au mépris de la volonté du propriétaire ? (peu importent que l'on soit mafioso ou fonctionnaire fédéral)...

[7] - Cette question rejoint l'expérience des prisonniers du Goulag. Réfléchissant sur la réaction des prisonniers libérés du Goulag, Soljenitsyne note une curieuse tendance à vouloir très rapidement biffer l'expérience terrible de leur mémoire (1976 : 455-456)

Mais cette réaction d'oubli n'est pas si difficile à comprendre, car l'oubli évite à un tel individu le défi douloureux de faire des comptes sur qui est responsable de ces horreurs et si ce responsable pourrait récidiver et détruire la vie de d'autres. Oublier simplifie beaucoup les choses... Faire face au Mal, en soi ou chez les autres, est un grand défi moral.

[8] - Le projet de loi C-250 soumis au Parlement canadien en 2003 a déjà criminalisé toute critique de l'idéologie LGBTQ+ au Canada, le définissant discours haineux... Le projet de loi C-250 a amendé la Charte des Droits sur le "discours haineux"... Et cet amendement comporte des peines de prison jusqu'à 5 ans. Sous cette loi, le pasteur qui dit publiquement que l'homosexualité est un péché peut faire face à des accusations criminelles. Et les pasteurs ont très bien compris. Si César exige sa pincée d'encens, ils feront volontiers la file...

[9] - Ces choses sont bonnes à réfléchir, car qui sait si demain (ou l'année prochaine) on nous annoncera que tous devront recevoir une marque sur la main ou sur la tête pour faire quelque transaction bancaire ou commerciale, sinon se voir coupé de toutes ses ressources monétaires, c'est-à-dire le système économique mondial de l'Antéchrist décrit dans Apocalypse 13 : 16-18. Il ne faut pas se leurrer, il y a des gens très puissants qui travaillent fort pour mettre en place un tel système. D'autre part, il faut être conscient que la technologie existe actuellement pour mettre en place un tel système. Tout ce qui manque sans doute est un prétexte socio-économique pour mettre définitivement fin aux transactions en argent papier. Et si cela devait se réaliser devant nos yeux, combien de pasteurs évangéliques de cette génération dénonceraient ouvertement une telle intervention ? Combien avertiraient les membres de leurs églises du danger ? Il ne faut pas être naïf au point de penser que ce système nous sera proposé dans les termes décrits par l'Apocalypse, c'est-à-dire un système impliquant ouvertement que recevoir la marque de la Bête implique l'adoration et la soumission à la Bête. Sans doute que pour certains évangéliques leur théologie interdit de penser qu'ils auront à faire face à cette situation, mais c'est une erreur très sérieuse, car quelques versets avant, dans le même chapitre, on nous indique que la Bête s'attaquera aux croyants et leur fera la guerre :

Comme n'importe qui d'autre, je voudrais bien que l'Enlèvement ait lieu bien avant tous ces événements, Ce serait bien commode à mon avis, mais Dieu ne nous demande pas notre avis sur ces choses (Il est le même qui a dit: « vous aurez des tribulations ») et il faut se soumettre aux Écritures et s'appuyer sur la Parole de Dieu et non sur la pensée humaine bien intentionnée (leçon que l'apôtre Pierre à appris à ses dépens lorsqu'il a voulu donner son avis sur les plans divins - Mt 16: 23). Ouais, on peut être sûr que lorsque le système de la marque de la Bête sera proposé, ce sera l'objet d'un puissant marketing hypocrite, un tissu de mensonges, mélangé à une pincée de vérité, tout comme le premier mensonge qui séduit Éve... L'Apocalypse indique aussi que ces événements auront lieu tandis qu'un puissant esprit de séduction sera à l'œuvre, allant même jusqu'à des miracles manifestes opérés par le second de la Bête (Apoc. 13 : 12-13). Une telle époque exposera ce qui est vraiment dans le cœur du chrétien. Ceux qui dans les faits adorent leur confort (et les bénédictions) avant la Vérité seront sans doute volontaires pour accepter la marque de la Bête. Les Écritures ne nous avertissent pas que certains “ périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. ” (2Th 2: 10b) ? Que Dieu nous garde fidèles dans ces moments de décision...

[10] - Gesswein fut donc accusé d'être conspirationniste...

[11] - Ou une prison québécoise, avec nourriture abondante, salles de gym et climatisation...

[12] - Il semble bien qu'Alexandr Soljénitsyne lui-même ait été touché par le témoignage d'évangéliques pendant son séjour dans le Goulag. Il est rentré athée dans le Goulag et en est sorti chrétien.

[13] - Et on peut parier que la première cible dans cette stratégie ait été les collèges bibliques. Si on peut corrompre la tête, tout le reste suivra, tôt ou tard...

[14] - Et tous les deux ont connu l'exil. Dans le cas de Soljénitsynece fut exilé en Kazakstan (à partir de 1952), après son séjour dans le Goulag. Dans le cas de Gesswein, ce fut avant son séjour dans les camps du Goulag... Il n'est pas impossible qu'ils aient pu se croiser dans un train de transport de prisonniers ou dans un camp de transit.

[15] - Désolé, bien qu'il existe une traduction française de ce livre, actuellement je n'ai accès qu'à la traduction anglaise...

[16] - Une petite peine de prison de 10 ans... Il était plus commun que les chrétiens reçoivent des sentences de 25 ans.