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Samizdat

Quelle fondation pour le Québec ?[1]

Questions sous-jacentes au cours d'Éthique et de culture religieuse.






Paul Gosselin (2008)
(pour la version vidéo de cette conférence cliquez ici)

Pour mettre en contexte, je veux juste signaler que ma présentation vise surtout ceux qui se disent chrétiens et en particulier les évangéliques. Pour les autres, vous êtes libres d'en tirer ce qui vous intéresse.

Ceci dit, je dois malheureusement vous annoncer que j'ai décidé de vous jouer un tour. Plutôt que démarrer ma présentation avec des trucs intellos arides comme d'habitude, j'ai pensé faire une passe de “ preacher ” et démarrer avec un verset biblique. Jésus aimait bien communiquer au moyen de paraboles et d'analogies. On a probablement tous entendu l'histoire des deux maisons que l'on rencontre dans l'évangile de Matthieu. Jésus dit:

Cette analogie comporte donc deux maisons. Du point de vue de monsieur toulemonde ces deux maisons ont l'air identiques. Matériaux de bonne qualité, excellent design, la décoration est réussie. Comment les distinguer ? Mais si on fait vérifier ces maisons par un inspecteur en bâtiments, tout à coup le portrait des choses change de manière dramatique.

Bon, en général on interprète l'analogie de Jésus ici du point de vue individuel. C'est-à-dire si on applique les enseignements de Jésus dans nos vies personnelles, ça peut nous éviter certaines emmerdes dans cette vie et bien d'autres dans la vie à venir. C'est une interprétation tout à fait légitime, mais je ne pense pas que ça vide le sujet.


L'Occident

Platon, auteur de la RépubliqueSur le plan historique, l'Occident est fortement identifié au système de croyances judéo-chrétiennes. Mais si on regard sous le tapis, on constate qu'il s'agit pas d'un mariage toujours heureux et que sur le plan des influences, l'Occident a toujours été un peu cocu. L'Occident n'a donc jamais été, à aucune époque de son histoire, influencé que par le christianisme. Il a toujours traîné toutes sortes d'autres influences dans ses bagages. Lorsqu'on juge l'histoire de l'Occident, il est important de faire cette distinction.

Ceci dit, à partir de la Renaissance on constate un changement important, ou plutôt le début d'un changement important, c'est-à-dire la tentative d'ériger une civilisation sur de nouvelles bases. Si l'Occident chrétien s'appuyait (dans une certaine mesure) sur les Écritures, la Renaissance constitue donc un éloignement délibéré du système judéo-chrétien pour construire la civilisation occidentale sur de nouvelles fondations. En fait, on pourrait dire qu'il s'agissait de transporter la maison sur de veilles fondations, soit celles de la philosophie grecque. Un des philosophes grecs les plus importants était Platon. Dans la République[2], Platon a proposé une société dirigée par une élite de rois-philosophes, guidés par la raison, une société où les masses non-éclairés n'auraient de choix que se soumettre à la sagesse de ces “ grandes personnes ”. Et cette vision d'une société rationnelle a profondément marqué l'Occident.

Mais le temps passe et au 17e siècle, le prestige de la philosophie grecque est éclipsé par montée du prestige de la science empirique. C'est ce qu'on appelle parfois le Siècle des Lumières. C'est l'époque de Descartes, Voltaire, Diderot, le comte de Buffon, David Hume, le marquis de Sade et bien d'autres personnages du genre. Alors les mêmes élites qui cherchaient une solution au “ problème de l'Occident ” trop chrétien se sont alors tournées vers la Science (avec un S majuscule). Désormais c'est la Science (avec la Raison) qui a sera désignée pour jouer le rôle de garant de la Vérité, rôle que jouait les Écritures dans le contexte chrétien. Les héritiers es Lumières ont retenu l'idée de Platon d'une élite dirigeante, mais plutôt qu'appuyer le siège de leur autorité sur les Écritures ou la philosophie grecque, la fondation de leur civilisation sera désormais la Science. En Occident, les héritiers idéologiques des Lumières ont été au sommet de leur pouvoir au 20e siècle. Lors de son exil aux Etats-Unis l’écrivain et dissident russe Alexandre Soljenitsyne a observé une conception semblable chez les intellectuels new-yorkaises. En particulier les médias ne digéraient pas ses critiques de leur élitisme (1998: 51):

Depuis la fin du 20e s. il y a une nouvelle élite montante, les postmodernes. Il s'agit d'une élite enracinée dans les milieux universitaires et qui tiens toujours à la vision élitiste de Platon, mais qui rejette la fondation proposée par les philosophes des Lumières, soit la Science. Les postmodernes sont d'avis que la science est un truc occidental et que c'est arrogant de notre part que de penser que l'on peut imposer ça sur d'autres civilisations, comme s'il n'y avait que nous qui savions. Mais la question des fondations se pose toujours et dans le contexte postmoderne, la seule chose qui subsiste pour ce genre de chose est un objet tout petit : l'individu. C'est l'individu qui doit désormais porter tout le poids de cette nouvelle civilisation que l'on veut construire.

Dans le langage commun, cette croyance est exprimée de la manière suivante : “ Chacun a sa vérité ”. Dans ce contexte, il en résulte que la moralité sexuelle, par exemple, chacun peut faire ce qui lui semble bon et oser affirmer encore que certaines choses sont “ bien ”, et d'autres “ mal ” est maintenant considéré intolérant, car si vous avez bien appris votre catéchisme postmoderne, “ Chacun a sa vérité ” ce qui interdit tout jugement de valeur. Le salut postmoderne, c'est l'épanouissement de soi. Dans une société fondée sur le postmodernisme, il faut se demander si effectivement “ Chacun a sa vérité ” comment la société peut-elle légitimement reprendre ou punir, le voleur, le violeur en série ou le pédophile ? Bon, si vous voulez en savoir plus sur ce système de croyances postmoderne, vous pourrez mettre la main tantôt sur une copie de mon livre Fuite de l'Absolu. (fin de la pause publicitaire)


Ideas have consequences

Certains ont entendu l'expression : “ Ideas have consequences ! ” Il s'agit d'une des expressions favorites du philosophe protestant Francis Schaeffer et ça veut dire simplement que les idées ont des conséquences. Le littéraire Rolland Hein propose une autre manière de voir cette question. Dans la citation qui suit, Hein emploie le terme mythe, dans le sens anthropologique, c'est-à-dire un "récit explicant la question des origines et donnant sens à la vie" (1998: 12):

Évidemment un concept tel que les idées ont des conséquences est touit à fait en conflit avec le système de croyances que nous proposent les auteurs du cours ECR. De leur avis, chaque individu construit “ sa vérité ” et les religions ne diffèrent pas fondamentalement entre elles. Peu importe le choix de l'individu, cela ne change rien au conséquences sociales. Mais est-ce qu'une telle affirmation tiens la route? Est-ce confirmé ou infirmé par l'histoire de l'Occident? Au 20e siècle, les héritiers du Siècle des Lumières sont venus au pouvoir dans bien des pays. L'Occident est alors devenu un laboratoire pour toutes sortes d'expériences sociales inédites. Que s'est-il passé lorsque l'on a tenté d'ériger une civilisation sur ce système de croyances, appuyé sur un mythe d'origines matérialiste, soit le darwinisme ?

Peu d'intellos en Occident ont le courage de regarder en pleine face le résultat de ses expériences. L'un des rares est le critique littéraire britannique George Steiner. Dans son essai Grammaires de la création (2001: 12-13), Steiner note que le XXe siècle, pour l'Europe et la Russie, a été non pas le ciel sur la terre, mais plutôt l'enfer. Entre le mois d'août 1914 et la guerre des Balkans dans les années 90 plus de 70 millions d'individus ont trouvé la mort. Évidemment, la guerre, la pestilence et la famine ne sont pas des phénomènes uniques au XXe siècle. Steiner note que la désintégration du visage humain de ce siècle comporte un certain mystère. Cette désintégration n'est pas le résultat d'invasions barbares ou d'une menace extérieure. Le nazisme, le fascisme et le stalinisme ont tous émergé du contexte social et administratif des hauts lieux intellectuels occidentaux. Dans le cas de la Solution finale des nazis, il y a là une singularité, non pas en termes d'échelle, car le stalinisme a tué plus encore, mais sur le plan de la motivation. Le nazisme a décrété qu'il y avait une catégorie de personnes, jusqu'aux femmes et enfants, dont le crime était simplement d'exister. Il y a là un côté obscur de l'Occident sur lequel il est difficile de lever le voile.

Le camp de concentration d'Auschwitz

la porte d'entrée
la sortie

Mais à vrai dire il faut aller plus loin que le fait Steiner. Voici un petit tableau fort intéressant où l'on a tenté de fonder des sociétés sur une cosmologie matérialiste, darwinienne. J'offre ces chiffres non pas comme définitifs, mais tout de même assez près de la réalité.

Système de croyances
Régime
Nombre de morts
Révolution française
Ière République
200,000 personnes (La terreur[3])
Nazisme
IIIe Reich (Hitler)
7 millions (Programme T4, Solution Finale, etc.)
Communisme
URSS (1917-1956)
66 millions (Goulag[4])
Communisme
Chine (1949-2008)
100 millions ? (LaoGai[5], Révolution culturelle, les camps de rééducation)[6]
Occident capitaliste
Europe + Amérique
Combien de morts grâce à l'avortement et à l'euthanasie au 20e siècle ?
35 millions aux EU, depuis 1973[7] ;
Canada 1970-95 ; 1,8m de décès



[Peu de gens savent que le Canada porte sa part de responsabilité des morts de l'Holocauste, car en 1939, 900 juifs sur le navire le St-Louis se sont vus refusé l'asile au Canada. Ils ont été forcés de retourner en Europe et la majorité sont morts dans les camps de concentration. Nous aussi, on a été taché par l'antisémitisme Il semble même qu'un fonctionnaire canadien à qui l'on demanda combien de Juifs fuyant l'Europe nazie pourraient être admis au Canada, il répliqua “ Aucun c'est déjà trop ! ”.]

Évidemment le lien entre Siècle des Lumières et nazisme étonnera plusieurs, mais l’anthropologue britannique Ernst Gellner exprime l’avis suivant sur la question (1999 : 88)

Le nazisme a donc mis en application la perspective matérialiste et rationnelle issue des Lumières. Mais depuis, le nazisme est un enfant abandonné des Lumières, un orphelin déshérité. Mais le lien de parenté est bien là. Et au Québec, on a pas eu de Révolution sanglante, mais on a tout de même les taux de divorce et de suicide les plus élevés au monde. Si on a une auditoire québécoise typique ce soir, je devine qu'il y a probablement 2/3 des personnes présentes qui on vu un membre de sa parenté ou un proche se suicider. Au Québec, on est une société qui traîne ses fantômes.

On voit bien, comme dans l'exemple des deux maisons de Jésus qu'on a vu au début de ma présentation, que la question de la fondation sur laquelle on construit une civilisation est une question extraordinairement importante. Si Jésus nous disait qu'il était venu pour donner la vie en abondance, il faut constater que l'Ennemi, au contraire est venue pour donner la mort en abondance. Et en Occident, on peut le constater. Évidemment ce genre de réflexion fera grimper nos élites postmodernes dans les rideaux et leur fera danser sur le plafond. Pour leur part, ils aiment bien faire évoquer l'influence « oppressive » du christianisme, l'Inquisition, les chasses aux sorcières, etc. Ils aiment bien projeter une image d'eux-mêmes de purs, de morales, mais je crois que le moment est venu qu'ils cessent de jouer les vierges offensées et fassent un sérieux examen de conscience.


Le Québec postmoderne et le cours d'Éthique et de culture religieuse
Mais vous allez me dire, quel est le rapport avec notre situation et ECR ? Et bien je suis content que vous posez la question. Tout comme les élites modernes se sont amusés à faire toutes sortes d'expériences sociales en Occident au cours du 20e siècle, nos élites postmodernes au Québec s'apprêtent à faire une expérience sociale grandiose avec vos enfants ! Et avec mes enfants aussi. Et tout comme les idéologues modernes au 20e s. juraient aux foules qui les suivraient l'utopie, une société rationnelle, etc., nos élites postmodernes nous promettent aujourd'hui une société tolérante, ouverte, etc... Le paradis sur terre. La question se pose : Est-ce qu'on a appris quelque chose des leçons du 20e siècle ? Nos élites postmodernes, appuyés des médias, nous font de belles promesses, mais sont-ils crédibles ? Si les rôles était inversés et s'ils cognaient à votre porte le samedi matin pour vendre leur salade, les ferez-vous entrer ou leur fermeriez-vous la porte ?

Comme on l'a vu depuis quelques années, le gouvernement du Québec s'est voté des pouvoirs qui lui permettent de s'interposer entre l'enfant et ses parents. Implicitement le MELS dit aux parents : “ Torchez les fesses, ramassez le vomit, payez les factures et nous on s'occupera de modeler la vision du monde de vos enfants! ”. Il est utile de prendre conscience que Bouchard partage une vision du rapport État/famille qu'avait aussi les Nazis. Dans son étude sur les intellectuels, Julien Benda (La trahison des clercs) offre ces commentaires au sujet du rapport État/famille chez les Nazis

Le nazisme voulait que l’enfant lui appartînt, non à la famille. « Nous prenons l’enfant au berceau », déclarait un de ses chefs – qui ajoutait, toujours en homme d’ordre : « Et nous ne lâchons l’homme qu’au cercueil . » [citation tiré de la Préface à l’édition de 1946]

Malgré tout, les postmodernes ont tout de même appris quelques leçons de Hitler et Staline. La brutalité ouverte ça vous attire des ennemies et c'est pas vendeur. Il en résulte que les postmodernes présentent un visage bienveillant, un visage marketing, un visage manipulateur mais tout aussi intolérant que Hitler ou Staline. Déjà en 1958, l'auteur du roman futuriste Retour au Meilleur des mondes/Brave New World Aldous Huxley a eu une inspiration quasi-prophétique lorsqu'il a spéculé sur ce que serait le monde futur (1958/1990: 144):

Il faut bien comprendre si tout ce processus de rééducation de la jeunesse du Québec (que nous impose le MELS) dérape et qu'il produit plus de voleurs, plus de drogués, plus de suicidaires, plus de prédateurs sexuels, plus de divorces, ce seront les parents d'abord et la société ensuite qui vont ramasser les pots cassés. Les technocrates du MELS ou les concepteurs du cours comme le professeur de philosophie Fernand Ouellette pourront s'en laver les mains et couler leurs jours dans une retraite dorée.


William WilberforceConclusion
C'est un fait peu connu que dans le passé des évangéliques ont pu avoir une grande influence sur leur génération. Au 18e siècle, William Wilberforce a été un évangélique britannique qui a siégé au Parlement de Londres. Wilberforce s'est battu toute sa vie contre l'esclavagisme et, juste avant sa mort, a vu l'esclavage aboli en Angleterre. En 2008 on peut penser qu'il était “ inévitable ” que l'esclavage disparaisse en Occident, mais je vous recommande de regarder le film Amazing Grace/La grâce du ciel, sur la vie de Wilberforce, pour voir que ce n'était pas du tout prédestiné. Pour se donner un point de comparaison, éliminer l'esclavage dans l'empire britannique au 18e s., avec tous les intérêts économiques qui en dépendaient, équivaudrait, dans notre génération, à la bataille pour éliminer l'avortement. Pas difficile d'éliminer l'avortement au Québec du 21e siècle? Essayez-donc pour voir...

Ce qu'il faut réaliser c'est que si les évangéliques de la génération de Wilberforce ne s'étaient pas battus, l'esclavage existerait encore autour de nous en Occident! Dans l'empire britannique, le commerce d'esclaves est devenu illégal en 1807 et l'esclavage comme tel aboli complètement à partir de 1833. Peu de temps après c'est la montée du darwinisme avec ces conceptions de races supérieures et la lutte pour la survie. Certains historiens sont d'avis que si l'esclavage n'avait pas été aboli avant 1850, il y a lieu de penser que les partisans de l'esclavage auraient trouvé un appui “ scientifique ” dans les conceptions darwiniennes et l'esclavage existerait toujours en Occident. On les cotoyeraient dans nos lieux de travail et dans nos maisons... Il est tout probable que votre chauffeur d'autobus, l'emballeur à l'épicerie ou encore la gardienne de vos enfants serait un esclave!

Et si aujourd'hui ceux qui s'attachent aux enseignements de Jésus osent jouer leur rôle de sel de la terre, alors de grandes choses sont encore possibles. Mais les Écritures nous servent aussi un avertissement sévère si on est négligent. Elles nous affirment que “ Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. ” (Matt 5:13)

À mon avis, le jugement que ce verset semble impliquer ici une vie dépensée en vanités attirant le mépris des hommes. Possiblement que l'on pourrait considérer cela une spéculation gratuite de ma part, mais peut-être que la série des Simpsons fait partie du jugement de Dieu sur notre génération d'évangéliques si nombrilistes... Et lorsque les génération à venir nous jugeront, que diront-ils de notre génération?


C'est à voir...


Références



BENDA, Julien (1926/2003) La trahison des clercs. Editions Grasset, Paris, Collection Les Cahiers Rouges
(Ebook)

BURRIDGE, Kenelm O. L. (1979) Someone, No one: An Essay on Individuality. Princeton U. Press Princeton NJ 270 p.

GELLNER, Ernest (1992/1999) Postmodernism, Reason and Religion. Routledge London/New York 108 p.

HEIN, Rolland (1998) Christian Mythmakers: CS Lewis, Madeleine L'Engle, JRR Tolkien, George MacDonald, GK Chesterton & others. Cornerstone Press Chicago IL 289 p.

HUXLEY, Aldous (1958/1990) Retour au meilleur des mondes. Plon [Paris] 155 p.

JENSEN, Robert (2000) An Academic's Reluctant Conclusion: Fundamentalist Teachers Don't Belong in College Classrooms. Prying Open a Closed Mind.

MUGGERIDGE, Malcom (1977/1978) Christ and the Media. Eerdmanns Grand Rapids MI (coll. London Lectures in Contemporary Christianity) 127 p.

SOLJÉNITSYNE, Alexandr Issaïevitch (1978) A World Split Apart. Commencement Address Delivered At Harvard University, June 8, 1978

SOLJÉNITSYNE, Alexandre Issaïevitch, (1994) Le problème russe à la fin du XXe siècle. Fayard Paris 166 p.

SOLJÉNITSYNE, Alexandre Issaïevitch, (1998) Le grain tombé entre les meules : esquisses d'exil. vol. 1 Fayard Paris 549 p.

STEINER, George (2001) Grammaires de la création. Gallimard [Paris] (collection NRF-essais) 430 p.

WHITE, Matthew (2005) Source List and Detailed Death Tolls for the Twentieth Century Hemoclysm. [liste détaillée des morts/guerre au 20e siècle]


Notes

[1] - Conférence présentée le 3 septembre 2008 à l'église Centre du Plein Évangile de la Rive-Sud (St-Romuald, Québec).

[2] - http://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9publique

[3] - Si on compte la guillotine et les guerres de répression (Vendée). http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur_(R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)#Le_bilan_humain

[4]- Chiffre fourni par A. Solzhenitsyne dans le volume 2 de l'Archipel du Goulag (p. ) et à la p. 112 dans Le problème russe à la fin du XXe siècle. 1994 Fayard.

[5] On estime que 20 millions de personnes sont morts dans le système pénitenticier chinois.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Laogai

[6] - À titre de comparaison, la Révolution culturelle en Chine (1965-1969) a fait entre 10 à 20 millions de morts.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_culturelle

[7] - http://www.htmlbible.com/abortstats.htm

Pour le Canada

http://www.abortionfacts.com/statistics/world_statistics_canada.asp


Conférence: Tolérance, relativisme et totalitarisme.
Présentée le 3 septembre 2008 à l'église Centre du Plein Évangile de la Rive-Sud (St-Romuald, Québec)
Durée: 10 minutes, format: Windows Media Video

Conférence par Paul Gosselin